Géoradar
Le principe de fonctionnement du géoradar est basé sur l’émission et la réception d’ondes électromagnétiques de fréquences variables, comprises en général entre 100 et 1000 méga Hertz (MHz).
Ces impulsions électromagnétiques se éfléchissent partiellement sur les interfaces entre milieux de constantes diélectriques différentes, et se matérialisent sur l’écran de l’ordinateur par des hyperboles de réflexion (objets ponctuels : réseaux, cavités, engins explosifs, blocs rocheux).
Les interfaces entre deux milieux physiques distincts sont également visibles formations de remblais, dalle béton, couches argileuses, changement de géologie). Plus la fréquence d’émission est haute plus la définition de l’image radar est précise, cependant la profondeur de pénétration des ondes diminue avec l’accroissement de la fréquence. Compte tenu de leur grande conductivité électrique, les formations argileuses constituent souvent une « barrière » à la pénétration des ondes électromagnétiques. C’est pourquoi l’image géoradar obtenue en terrains argileux ne dépassera pas un mètre de profondeur, alors qu’en terrain purement calcaire par exemple (plus faible conductivité), la propagation des ondes peut atteindre les six mètres de profondeur. Dans tous les cas, la résolution diminue avec la profondeur.
La méthode du géoradar permet de mettre en évidence les structures suivantes :
- Les réseaux et conduites enterrés (métalliques, plastiques ou béton) ;
- le ferraillage métallique au sein d’une dalle en béton ;
- les cuves métalliques, plastiques ou béton ;
- les engins explosifs enfouis ;
- les cavités et les zones fracturées du sous-sol ;
- dans certains cas, les anomalies dues à un changement de constante diélectrique du sous-sol : zones polluées, lithologie humide, roches poreuses.
Géophy Guyane possède son propre géoradar : l'opéra duo d'IDS, ainsi qu'un détecteur de réseaux électrques pour une cartographie des réseaux enterrés plus efficace.